On a roulé vers Issanka
La brume couvrait les étangs
Il y avait des goélands,
Des flamants roses en apparat.
On est monté sur la Gardiole
Le soleil tardait à percer
La vue sur Thau était grandiose
Les parcs à huîtres bien alignés.
La haut,
On a
Pique-niqué.
Issanka c’est pas le Pérou
Les maisons sont à l’abandon
Il n’y a plus rien qui tient debout
La Dame Blanche est au balcon,
Le parc en a connu des gloires
Mais sous le pont l’eau a coulé
Il n’y en a que la mémoire
Et des panneaux un peu rouillés :
Ici,
Tout est
fermé.
Après les pierres se fut la boue
Le long des vignes et des villages
Les flaques reflétaient les images
De nos gravels par en dessous.
En arrivant à Montpellier,
Vers les Arceaux, dans l’Écusson
Les gens regardaient nos guidons
Et nos jerseys tout maculés.
La bière
Était
Bien fraîche !
Nous reviendrons à Issanka
Quand les frimas auront passé
Nous pourrons rouler sans parka
Sous le soleil les yeux plissés.
Nous reviendrons à Issanka
Dans cet endroit un peu cassé
On n’a jamais trop su pourquoi…
Nous reviendrons à Issanka.
Encore bravo pour cette belle idée et ce résumé tout en poésie 🙂
Je m’étais bien préparé pour cette belle épreuve, je suis encore déçu de ne pas avoir suffisamment anticipé les événements « jaunes » et de m’être fait bloquer dimanche matin.
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Bravo pour ce clin d’oeil très dirty … Belle ambiance. On reviendra.
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Bonjour serai intéressé pourl’année prochaine.
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Quelle belle prose …
On s’evade en te lisant autant qu’on a pu le faire en roulant à issanka.
Je garde un excellent souvenir de cette journée …
L’esprit gravel a décidément une belle âme
Hâte de partager à nouveau une partie de roues gravelisantes avec vous …
Merci pour ce beau parcours 😉👏
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